Les moules de Bouchot
Un travail au gré des saisons
Même si elle ne se consomme qu’une partie de l’année, la moule de bouchot est une production spécifique, qui nécessite un travail régulier, tout au long de l’année.
Pendant toute la saison de commercialisation, les moules sont contrôlées chaque semaine par le laboratoire Inovalis.
Le même laboratoire effectue des contrôles pour toute la zone conchylicole deux fois par mois pendant la saison.
L’eau est elle contrôlé par l’IFREMER.
Comment est née la moule de Bouchot ?
D’après la légende, l’Irlandais Patrick Walton, seul rescapé d’un naufrage en 1235, aurait cherché à survivre sur les côtes charentaises. Il tendit un filet entre deux piquets pour tenter d’attraper oiseaux et poissons. Une colonie de naissains de moules se serait accrochée au filet. Le rescapé en planta deux, puis quatre, puis six …
Dans son irlandais de l’époque, il aurait nommé cette structure « bout choat » (la culture en bois).
Les différentes étapes
Tout d’abord quelques explications : on enroule autour de pieux en bois des cordes en fibres de coco qui vont servir de capteur pour le naissain de moules. On ajoute à mi-élevage un filet (nommé « catin ») qui empêche les moules de se décrocher, les grappes de moules les moins bien accrochées sont récupérées et remises dans un filet tubulaire pour faire des « boudins » qui sont remis en élevage sur un nouveau pieu.
Cette technique nécessite un fort marnage (hauteur entre la haute et la basse mer), car les poteaux doivent être couverts à marée haute et suffisament accessibles pour le professionnel à marée basse.
L’année des mytiliculteurs se découpe donc en différentes étapes :
Spécialité traditionnelle garantie (STG)
La Spécialité traditionnelle garantie (STG) correspond à un produit dont les qualités spécifiques sont liées à une composition, des méthodes de fabrication ou de transformation fondées sur une tradition.